Le vélo de fonction est un moyen de transport mis à la disposition des salariés par l’employeur pour effectuer des trajets dans le cadre professionnel et personnel.
La pratique régulière du vélo améliore le système immunitaire. Un salarié moins malade est aussi un salarié moins absent. En moyenne, les salariés français ont été absents 24,5 jours en 2022.
S’il est plus difficile de quantifier le bonheur au travail, les conséquences du mal-être sont bien connues et observées. Un salarié qui n’est pas heureux sur son lieu de travail est plus susceptible de souffrir de dépression, voire de pensées suicidaires.
Cela a évidemment un impact sur son implication et la qualité de son travail. La libération d’endorphines par la pratique quotidienne du vélo permet de maintenir le salarié dans une bonne condition mentale tout au long de l’année et de réduire l’impact négatif des petits stress quotidiens.
Selon le site Mooncard.co, le coût d’une voiture de fonction peut varier de 9 à 30% de son prix d’achat. Le coût d’un vélo de fonction est moindre, en tenant compte des installations et des accessoires obligatoires. Dans le cadre d’un vélo cofinancé, comme proposé par Beetogreen, le coût est encore plus avantageux pour l’employeur.
Le vélo de fonction est jusqu’à 10 fois moins polluant que la voiture. La fabrication d’un vélo a également une empreinte carbone plus faible, jusqu’à 80 fois inférieure à celle d’une voiture. Dans une optique de réduction des empreintes de CO2, le vélo est un premier pas vers une mobilité douce d’entreprise.
Dans le cadre de la transition écologique, les entreprises qui mettent à disposition de leurs collaborateurs des vélos de fonction, pour les déplacements entre leur domicile et le lieu de travail, peuvent bénéficier d’une réduction d’impôt.
Pour le salarié, le vélo de fonction n’étant pas considéré comme un avantage en nature, cela signifie qu’il ne doit pas payer d’impôts liés à la mise à disposition d’un vélo professionnel.
Faire rouler ses salariés présente de nombreux avantages comme évoqués précédemment. Il convient cependant de prévoir des frais à court et moyen terme pour constituer sa flotte de vélos électriques ou musculaires. En voici 4 :
Bien que les termes “vélo de fonction” et “vélo de service” puissent sembler similaires, il existe des distinctions importantes quant à leur utilisation :
Dans les deux cas, le salarié n’est pas propriétaire du vélo, qu’il soit de fonction ou de service.
Les déplacements domicile-travail sont autorisés avec les deux types de vélos.
En France, 11 % de l’ensemble des trajets à vélo se font dans le cadre professionnel. La majorité de ces déplacements est de moins de 5 kilomètres et permet de couvrir la distance entre le domicile et le bureau.
Malgré sa part encore modeste, le vélo connaît un essor certain ces dernières années, comme en témoigne la hausse de ses ventes. L’usage du vélo est lui aussi en progression : +48% de trajets à vélo en 2023 par rapport à 2019 (Vélo & territoires).
Sa praticité en centre-ville, où il permet d’échapper aux embouteillages. La conscience écologique croissante joue également un rôle dans son adoption face à la voiture.
Cependant, son utilisation peut être limitée par la distance parcourue quotidiennement par les salariés. C’est là que le vélo électrique, ou VAE, entre en jeu. En effet, il permet d’étendre l’autonomie des cyclistes, leur permettant de parcourir jusqu’à 12 kilomètres et plus, contre quelques kilomètres seulement pour un vélo classique.
Une volonté affichée par les salariés donc, mais aussi une obligation légale pour les entreprises de plus de 50 salariés qui, dans le cadre d’un plan de mobilité, se doivent de faciliter des modes de transports propres, écologiques et durables.
Le plan de mobilité (PDM) ou plan de mobilité employeur (PDE) est un document stratégique qui définit les actions à mettre en œuvre pour améliorer la mobilité des personnes.
La réponse est non.
Pour rappel, le forfait mobilité durable (FMD) est un dispositif financier mis en place par la loi d’orientation des mobilités (LOM) en 2019. Il permet aux entreprises de prendre en charge tout ou partie des frais de déplacement domicile-travail de leurs salariés qui utilisent des modes de transport durables.
Selon l’article L. 3261–3–1 du code du travail relatif au FMD, il est précisé que le vélo doit avoir un caractère “personnel” pour le salarié. L’article R. 3261–13–1 du code du travail étend le FMD aux « autres services de mobilité partagée », comprenant la location de vélos ou les vélos en libre-service.
Pour bénéficier du forfait mobilité durable, le salarié doit être propriétaire de son vélo. Le fonctionnement du vélo de fonction ne permet pas d’entrer dans ce cadre. La solution adéquate serait donc de proposer l’achat d’un vélo cofinancé par l’employeur et le salarié.
Un vélo cofinancé est un programme de soutien qui permet aux employeurs de subventionner l’achat d’un vélo par leurs employés. L’employé devient lui-même propriétaire de son vélo, ce qui permet de répondre aux exigences légales du FMD.
La prime vélo porte également la dénomination prime vélo employeur. On comprend alors que les entreprises sont chargées elles-mêmes de financer le FMD des salariés.
À noter que le FMD est versé uniquement aux salariés ne bénéficiant pas du remboursement de leurs frais de transport. Cette prime ne s’applique donc pas à l’ensemble de vos employés. Il est crucial de le préciser pour rester conforme à la législation et pour pouvoir budgétiser correctement le coût de la mise en place du FMD.
Le montant du forfait mobilité peut aller jusqu’à 700 euros par salarié.
Vous l’aurez compris, votre entreprise a tout intérêt à encourager la pratique du vélo. Bon pour la santé, bon pour la productivité, mais aussi et surtout pour l’environnement, se rendre au travail à vélo présente de nombreux bénéfices à court et long terme.
Il n’existe pas de formule toute faite qui pourrait faire préférer l’usage du vélo à la voiture.
Toutefois, certaines actions auront un impact positif sur l’adhésion du plus grand nombre :
Les cadres dirigeants pourraient effectuer, à minima et dans la mesure du possible, leurs trajets professionnels et personnels à vélo.
Rappeler l’intérêt de la pratique régulière du vélo ou encore les économies réalisées sur les trajets domicile-travail sur une année civile.
Concevoir un plan de communication pour annoncer en interne les objectifs écologiques que souhaite atteindre l’entreprise dans un horizon de 5 ans : réduction de la pollution sur site, amélioration de la qualité de l’air, challenger les salariés les plus volontaires par des primes/cadeaux, etc.
Un accompagnement freemium qui vous permet de :