Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la mobilité douce ne concerne pas uniquement le vélo ou les moyens de transport électriques tels que les trottinettes.
La définition est beaucoup plus large. La mobilité douce se veut le futur du déplacement urbain et rural.
Plus écologique, plus responsable, elle est aussi le fer de lance des solutions de partage telles que le covoiturage, l’autopartage et les transports en commun.
Il s’agit d’une approche de transport qui favorise l’utilisation de moyens de déplacement verts et peu énergivores, avec pour objectif de transitionner vers des déplacements peu ou pas polluants.
Des initiatives sont alors mises en place par le gouvernement, comme le plan vélo, afin d’inscrire le vélo dans le quotidien de tous les Français, ou la loi LOM de 2019, qui oblige les entreprises de moins de 50 salariés à mettre en place un plan de mobilité. Les villes se sont alors transformées pour répondre à ces nouvelles exigences, et les entreprises ont suivi.
Ce grand projet national pour la mobilité douce doit se poursuivre jusqu’en 2027 et vise à améliorer la qualité de vie en diminuant la pollution de l’air, le bruit et les embouteillages, tout en encourageant des modes de vie plus actifs et sains.
Tous. Particuliers, administrations, entreprises : la mobilité durable se veut un sujet qui concerne chacun, que cela passe par des actions individuelles ou la législation.
Aujourd’hui, les trajets les plus polluants sont ceux effectués entre le domicile et le lieu de travail. Pour les trajets de plus de 2 kilomètres, la voiture est le moyen de transport le plus utilisé. La dépendance à la voiture s’accentue lorsque l’on habite à la campagne, où les transports en commun sont plus rares.
Se déplacer tout en respectant l’environnement n’est pas toujours chose facile, surtout lorsque les infrastructures publiques ne le permettent pas toujours. C’est la raison pour laquelle les collectivités et les entreprises, publiques et privées, sont engagées sur la question de la mobilité durable. Pour y répondre au mieux, des aides comme le forfait mobilité durable, ou des plans d’action comme le Plan de mobilité (PDM) ou le Plan de mobilité employeur (PDME) visent à faire converger les différentes organisations vers un but commun.
Sont concernés :
Comme évoqué précédemment, tous les transports en commun font partie intégrante d’un mode de transport plus sain, et donc les trains, trams et bus sont considérés comme des solutions de déplacement durables.
La mobilité quotidienne concerne principalement un type de trajet : celui entre le domicile et le lieu professionnel. Lorsqu’ils font moins de 5 km, ce sont des trajets effectués à 60 %. Ce sont aussi les déplacements les plus polluants. Selon l’INSEE, les déplacements domicile-travail représentent 13 % des émissions de gaz à effet de serre de l’ensemble des transports.
La transition vers une mobilité écologique et responsable passe par une prise de conscience globale tant au niveau des individus que de l’État. Aujourd’hui, les entreprises de moins de 50 salariés ne sont pas obligées de mettre en place des solutions de facilités, mais sont vivement encouragées. Pour celles qui ont plus de 50 salariés et/ou sont situées dans une agglomération de plus de 100 000 habitants, la mise en place d’un soutien financier envers leurs collaborateurs est une obligation légale.
Cette prime prend effet sous la forme du FMD, ou forfait mobilité durable. Le forfait mobilité durable est une indemnité ou un remboursement accordé par un employeur à ses salariés pour couvrir tout ou partie des frais liés à l’utilisation de modes de transport respectueux de l’environnement. La prime de mobilité durable est de 700 euros par salarié ou 800 euros, comprenant les remboursements des frais de transport.