Le vélo électrique en entreprise n’est pas seulement un moyen de transport, mais aussi une nouvelle tendance pour se rendre au travail sur des distances supérieures à 5 km. C’est une volonté de se déplacer de manière plus efficace, écologique et responsable.
Les aides nationales pour acheter un vélo sont étendues jusqu’en 2027. Cette mesure de financement vise à encourager la mobilité propre.
Ces aides concernent désormais les vélos neufs comme d’occasion vendus par un professionnel.
Le Forfait Mobilités Durables (FMD) est une mesure mise en place par le gouvernement français pour encourager l’utilisation de modes de transport écologiques et durables pour les trajets domicile-travail des salariés. Il a été institué par la loi d’orientation des mobilités (LOM) évoquée précédemment.
Le FMD s’applique aux salariés :
Les salariés qui bénéficient d’une voiture de fonction ou de tout autre véhicule pour effectuer des déplacements professionnels ne peuvent être éligibles à la prime vélo.
Le montant du Forfait Mobilités Durables (FMD) en France pour l’année 2024 est de :
L’employeur est responsable du versement du forfait mobilités durables pour chaque employé. Cependant, ce versement n’est pas obligatoire en soi. Ce qui est obligatoire, ce sont les discussions concernant le financement des déplacements écoresponsables lors des assemblées avec les instances représentatives du personnel.
En 2019, le gouvernement s’attaque à l’impact écologique des trajets domicile-travail : pollution, embouteillages, etc. La loi d’orientation des mobilités (LOM) est alors mise en place avec pour objectif :
Parmi les moyen de transport concernés par la loi LOM, on retrouve :
La distance domicile-travail reste un facteur déterminant dans le choix du vélo comme moyen de transport. En effet, si 5% des actifs privilégient le vélo pour des trajets de moins de 5 kilomètres, ce chiffre tombe à 1% au-delà.
L’avènement du vélo à assistance électrique (VAE) a permis de rendre le vélo accessible à un public plus large,notamment aux salariés habitant en dehors des centres-villes. Cette technologie augmente ainsi le rayon d’action du vélo,le rendant pertinent pour des distances supérieures à 5 kilomètres. D’ailleurs, les ventes de VAE ont bondi de 29% depuis 2019, ce qui témoigne de leur engouement croissant.
Si l’objectif de l’entreprise est d’inciter ses salariés à adopter le vélo électrique, il est crucial de s’assurer qu’ils continuent à l’utiliser sur le long terme. En effet, si après quelques mois d’essai, aucun d’entre eux ne persévère dans l’utilisation du VAE, cela représenterait à la fois une perte financière pour l’entreprise et un échec de sa transition vers une mobilité plus douce et plus efficace.
Le conseil BeetoGreen : un plan de mobilité personnalisé
BeetoGreen recommande de créer un fichier recensant l’ensemble des salariés et de les classer en fonction de leur distance domicile-travail. Si une majorité d’entre eux réside à 12 kilomètres ou moins du lieu de travail, alors le vélo électrique d’entreprise s’avère être la solution idéale. Au-delà de cette distance, il devient indispensable de concevoir un plan de mobilité combinant l’utilisation du vélo électrique avec les transports en commun.
Le renouvellement de sa flotte de véhicules représente un investissement financier conséquent pour les entreprises.
Deux options pour adopter le vélo électrique en entreprise
Deux options principales s’offrent aux entreprises pour intégrer le vélo électrique dans leur flotte de véhicules :
1. Achat ou location de vélos électriques
2. Cofinancement de l’achat par le salarié
Dans le cadre de l’achat cofinancé, le salarié achète le vélo électrique et présente la facture à son employeur. L’employeur lui rembourse ensuite une partie du montant de l’achat, conformément aux conditions du forfait mobilité. Ce cofinancement peut atteindre 700 euros, voire 800 euros si le salarié utilise également les transports en commun.
Le vélo participe à la réduction des émissions de CO2 par kilomètre entre 10 et 30 grammes par rapport à la voiture.
L’activité physique contribue au bien-être du salarié et impacte positivement la productivité et les performances.
Des salariés qui partagent les mêmes considérations écologiques que leur employeur sont aussi plus enclins à rester au sein de l’entreprise, diminuant ainsi les coûts de recrutement liés au turnover des équipes.
L’implémentation du vélo électrique en entreprise bénéficie à la marque employeur, notamment pour attirer les meilleurs talents de son secteur.
La prise en charge des installations n'est pas obligatoire mais est encouragée pour faciliter l'utilisation du vélo au quotidien pour les employés.
La mobilité n'est plus seulement réservée aux grandes entreprises. Au-delà de l'obligation légale de réduire ses émissions de gaz à effet de serre, reconsidérer ses déplacements, c'est participer à l'effort mondial sur les questions écologiques, mais aussi répondre aux nouvelles aspirations des collaborateurs concernant leur envie de se rendre au travail différemment.